Design et réparabilité : Vers un autre rapport avec les objets
Arthur Didier, Eco designer freelance
Face aux scandales de l'obsolescence technologique programmée de nos produits, nous revendiquons la réparabilité de ceux-ci. Nous nous efforçons de prolonger la vie de nos objets. Aujourd'hui, l'indice de réparabilité, le bonus réparation et les repair cafés nous incitent à cette démarche. Réparer est devenu alors un acte citoyen et figure même dans les premiers principes de l'économie circulaire. Entretenir ou réparer sont donc devenus une étape normale du cycle de vie de nos produits. Le design doit donc l'intégrer. Les questions sont multiples : Design de produits ? design de services ? Les deux ? Réparer quoi ? comment ? à quel moment ? Avec qui ? Avec quoi ? Jusqu'où ? De toute évidence, cette étape oblige à penser l'expérience utilisateur et à imaginer un autre rapport avec nos objets.
Arthur Didier, designer diplômé de l'ECAL, vient nous répondre à toutes ces questions. Pendant 8 ans, il pratique le design industriel dans différents studios et industries renommés.
Depuis quelque temps, il s'est orienté vers l'innovation soutenable par le design et s'attaque à ces problématiques complexes, avec un mastère spécialisé de l'ENSCI.
Il se passionne pour la réparabilité. Il approfondit ce sujet par une thèse en mastère. Il met en lumière les enjeux complexes et multidisciplinaires de la réparabilité. Il finit par envisager un paradigme technologique soutenable. Il poursuit aujourd'hui une recherche-action sur ce thème, avec notamment l'écriture d'articles Repairability News où il décrypte les nouvelles innovations en réparabilité et justifie l'apport du design pour la réussite de celles-ci.
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